José Anillo et Rafael Rodriguez

Les cantes de Cadiz

© Festival de Jerez/Javier Fergo

Après le triomphe de David Palomar la veille à la Sala Paul, c'est un autre cantaor de Cadiz, José Anillo, qui a fait se lever le public au Palacio Villavicencio hier soir après un récital acoustique particulièrement réussi. Comme il l'avait fait à Flamenco en France pour la malagueña, le cantaor a cette-fois inversé l'ordre des cantes sur les alegrias, en commençant par des bulerias de Cadiz puis par des alegrias, de Cadiz bien sûr. Avant d'interpréter la malagueña d'El Mellizo, José Anillo dédie son récital à ses parents présents dans la salle, sa femme, son fils, ainsi qu'à David Lagos qui l'encourageait depuis le public. Petit moment de flottement lors de l'accordage un peu longuet de la guitare de Rafael Rodriguez, qui permet au cantaor de présenter l'équipe, et soleares de Cadiz, d'Enrique El Mellizo et de Paquirri el Guanté, interprétées por derecho. Tientos-Tangos typiques de Cadiz, puis siguiriya, avec toujours le bel accompagnement de Rafael Rodriguez. Pour finir, des bulerias de Juan Villar dédiées à ceux qui ont été ses maestros et modèles dans le cante de Cadiz et qui font qu'il est là aujourd'hui : Aurelio Selles, Manolo Vargas, Juan Silva, Felipe Scapachini. Le bailaor Abel Harana, qui faisait jusque là les palmas avec Roberto Jaen, en profite pour faire une jolie pataita.

Ce soir à la Sala Paul le flamenco de Cadiz sera encore à l'honneur avec Rosario Toledo.


Flamenco Culture, le 23/02/2015

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EQUIPE ARTISTIQUE:: Cante - José Anillo
:: Guitare - Rafael Rodriguez
:: Palmas - Abel Harana et Roberto Jaen

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